Une pensée des motsVous avez un mot qui vous traîne dans la tête?
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bonjour,
trè s belle poésie ,le silence est ressourçant pour l'âme!!!
je n'ai pas votre talent, mais j'écris
Par antoinette, le 02.12.2014
tonn poème est un murmure du coeur et de l'humanité ! http://http:// poesie-gerzat. fr.centerblog. net
Par Pierron, le 12.08.2014
alors? toujours pas de 101ème?? tiens, je te propose "sous-bois" pour une nouvelle promenade de mots, si tu v
Par babayaga, le 29.06.2014
jolie texte bien bizzz bonne soiréehttp:// dansmesreves.c enterblog.net
Par dansmesreves, le 19.03.2014
bonjour ma petite magicienne, je relis ce texte et il y a dans la lumière de tes mots ce qui pourrait être, da
Par pantherspirit, le 25.12.2013
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Date de création : 21.06.2011
Dernière mise à jour :
26.09.2013
102 articles
Porte, pour Babayaga (et 100ème texte également!)
Dans l’interstice des élans sauveteurs
Se jouent des notes discordantes à cœur
Des accords fébriles se déchirent en silence
Et cachent les aigus de la délivrance
En une vibrante fraction tout est dit
Puis les errants, sales et forts hurlent au vent
Une armée de poussière sussurante envahit,
S’immisce dans les vides essentiels du temps
Ce concert de cris vains, assourdissant et creux
Fait basculer la fréquence sur un néant nerveux
Des pics d’acouphènes rendent sourds au Verbe
Vacarme trompeur que le Modèle exacerbe
Un instant rare et précieux étend alors ses voiles
Hissant la Voie aux murmures des étoiles
Que l’on entend alors noyée en cette symphonie
Si l’on ouvre la porte et décide de renaître à la vie
Pour Brigitte :
Les étincelles de nuit fourmillent encore à l’aube. Tout le silence se charge d’émotions.
L’attente étirée jusqu’au fin fond des temps se brise d’un coup.
Les Hommes s’unissent, sourires et Verbe aux lèvres, accompagnent de gestes immémoriaux la femme-enfant dans ce rite ancestral.
L’essence même de nos cellules d’imparfaits, sublimée en cet instant, moment au râle rauque et aux minutes figées dans l’éternité.
Un grain de création unique et si souvent engendré. Le passage du désir à la chair, du néant à la vie.
L’extension d’un corps habité, partage d’un souffle architecte, de vaisseaux, d’atomes bouleversés.
Des mois de rêves étranges, enfance revisitée, aboutissent en douleur au miracle humain. Et par sa nouvelle existence même crée une filiation fantasmée.
D’un passage de peau et de sang, plongé dans l’inconnu et sa présence au monde, l’être en devenir devient lumière.
Pour Brigitte:
Tout un monde se cache dans une parcelle d’espace temps.
Un trait d’union entre les instants d’avant et les minutes présentes.
Un trou noir a absorbé les souvenirs, les brouillons d’existence, les essais de bonheur, les tâches d’encre du chemin.
Stockés les rêves oubliés, archivées les déceptions, amoncelées les illusions.
Tout est moulu, filigrané, pressé en un nectar étrange. Un alambic de cuivre mange les graines de vie, crachote, bruisse, écume les images tremblantes des films d’époque, digère les espoirs suspendus, fond, étire, déteint les colères, les chagrins, les rires, les attentes déçues.
En un vrombissement magistral, cliquetis infernaux, l’empreinte de nos failles fume et siffle.
Compile depuis des temps immémoriaux les intuitions tues, les cris étouffés, les désirs balayés, en fait une mixture dense, riche.
Et sur le fil en silence, mène à bien sa mission.
Espère, inexorable qu’il soit temps enfin d’ouvrir le tiroir. Y recueillir l’élan et s’affranchir des portes closes à jamais.
Futur
À l’aube des fruits sauvages, la lumière écrue s’abat sur les recoins misérables.
Les reclus de la pensée libre se cachent, croyant se faire invisibles et pouvoir croître en silence dans les rais dorés, mais la main magnanime les pince sévèrement pour les destituer de leur froide importance.
Le fil électrique percute les âmes charitables, les balaye d’une chiquenaude en grommelant.
Tout le monde écoute stupéfait.
Le soleil se lève.
Les chants continus, présents depuis des millénaires résonnent dans la nuit.
Un jour différent arrive.
L’amour se déplie.
La scène appelle.
Les stylos conversent.
Les poupées mâchées se révèlent et se rebellent. Elles marchent droit sur toi.
Attention !
Pour Suzie:
Insoumise, amante terrible, Lilith du vent et de la lune étend ses ombres sur nos nuits.
Lovée dans nos fantasmes inavouables, femme puissante et entière, elle impose son désir stérile au monde endormi.
Cette scandaleuse et démoniaque beauté, reniée, fascine des hordes de poètes, d’écrivains depuis l’aube des temps.
Défiant l’ordre moral universel, criant à l’homme son existence, ses sublimes et effroyables pulsions de vie, la magnifique et cruelle prêtresse de l’amour charnel devient démon en son sein.
Se faisant indomptable aux étaux virils, prend le chemin de la désobéissance, foudroyée par la peur ancestrale des patriarches, vouée au diable, la chair frappée de stérilité.
La grande et impérieuse ki-sikil lil-là, aérienne, juchée sur un arbre au commencement, marque sa destinée par l’affront qu’elle fait au premier homme et perdure dans les esprits au fil du temps telle la Rebelle.
Pourtant juste femme, esprit brillant et vif, pour sa vie se condamne au rôle de succube, monstre vil et repoussant.
A la Lilith dans mes entrailles,
A la Lilith là sous ma peau,
Je donne chaque jour des étincelles
Pour la faire vivre toujours un peu.
Havre
Quand la tempête gronde à la porte de ta vie, tu rêves souvent de raz-de-marées, de tremblements de terre. Rien n'est fixe, tout est suspendu. Un flou d'aquarelle délaye tes projets, délave ta réalité.
Tu marches fébrile sans savoir où tu t'aventures, tu avances dans un labyrinthe obscur.
Et tout ce qui parvient à tes oreilles est sourd. Et tout ce qui te touche se dérobe. Et tout ce que tu attends disparaît sur le fil joueur de l'horizon.
Vivre à la seconde, l'espoir en guide aveugle.
Tes trop longues nuits, pesantes de sommeil deviennent muettes sous tes questions, un abîme d'oubli de soi, une errance onirique.
Puis quand tout se confond en un magma d'angoisse écrasant, tu retrouves toujours ce point central qui veille sur toi, mots d'encrage, mémoire des instants de grâce, base salvatrice de ton essence: un havre caché, un remède ultime aux attaques-dépressions.
Texte pour Yaelle:
« Souvent je hume l'air suspendu, recherche d'une note impromptue, petit sillon de parfum de toi dans le vent.
Dans l'air des rêves flottent des désirs inachevés, trésors échevelés, cotons légers, vagues au réel.
Je cours à la suite des grains de vie, de ci, de là, le souffle court aux murmures des silhouettes tremblantes.
Poupées fantômes, fantasmes colorés des nuits trop longues.
Captive des questions sans réponse, errante créature au bord du chemin, enrubannée dans les voiles opaques, je vibre.
Ondule au gré du courant, me laisse porter vers les chants d'ailleurs. Oublie les voix, suis les complaintes miséricordieuses.
Les appels résonnants autour, discordants parfois, fascinants toujours.
Choisir une voix plus haute, plus belle, ne suivre qu'elle.
L'approcher en tierce claire.
Danser ses notes, mêler mes mots, pour que l'enchantement renaisse. »
Silence, en référence au fait que personne ne m'ait donné de mot!
« Et ce doux vide enchanteur
Quand le monde hurle en ton cœur
S’installe d’un coup, avec fracas
Ecrasant tout autour de toi
Quoi de plus puissant que cette absence
Déséquilibre de tes échos
Et cette langueur sans consistance
Mettant en scène ton égo
Ce calme insistant te condamne
A écouter tes propres mots
A regarder droit dans tes flammes
Les états d’âme sous ta peau
Comble le silence de tes cris tus
Assourdissantes prières absolues
Balayées d’un geste altier et gauche
Te reviennent en débauche »
Pour Pascal
Tequila, vapeur de rêve, nuage d’aveux ruisselants.
Mange tes limites, écrase ta pudeur, langueur sur scène en plein cœur.
Et tu danses ta tristesse, désolation, ris tes doutes, explosent désirs.
Et tu tournes autour de ta vie, ta barre strip-tease, montres à tous tes failles ravalées, glisses au sol, une octave aux lèvres, le corps déchu dans ta fierté misérable, haut le cœur sur ta fausse-joie en plastique.
Sourires sur fond d’oubli, tout t’attend au réveil.
L’alcool distille ses pépites magiques, occulte le laid, mais jamais n'efface le réel ...
Image : atelier Pouilloux
http://atelier.pouilloux.fr/creations/vapeurs-dalcool-verre-3/
Texte pour des personnes qui me l'ont inspiré...
Tes mots tranchants, mauvais messagers au mauvais moment.
Tes mots-mensonges rient au vent de ta fierté déplacée.
Piétine mon halo à ta démesure.
Salis mon image pour fleurir la tienne.
Tes phrases assassines, creuses d’angoisses, patinée de vide, cinglées au fouet de ton manque d’estime de toi, dramatique.
La galerie se gausse, tes traits, d’esprit malade, angoissent, renvoient à chaque chimère ricanante sa solitude immonde.
Salive acide, crachats vains.
Plus hideuses tes calomnies, plus grande ta détresse, fuis les miroirs, ton image trouble.
Alimente les croyances malsaines, te portes un coup à chaque égratignure que tu m’infliges.
Juste effleurée par tes vilénies, je m’en débarrasse d’un souffle, quand tu restes tapie dans ta noirceur, méchante au cœur.